JULIEN DERRADJ
BIOGRAPHIE
Julien Derradj est un artiste interprète en danse et chorégraphe français d’origines algériennes et italiennes. Il se forme en danse en France au conservatoire Georges-Guillot à Thiers (2010-2013), à la compagnie Au Fait à Lyon (2014-2015) puis au Centre national de Danse Contemporaine d’Angers (2015-2017) sous la direction de Robert Swinston. Après avoir interprété des pièces de Merce Cunningham, Trisha Brown, Rudolf Laban, Alwin Nikolaïs, Yvonne Rainer, Maurice Béjart, Hervé Robbe, Aurélien Richard, Raphaëlle Delaunay et Thomas Lebrun, Julien est diplômé de l'Université d’Angers et du CNDC en 2017, il s’établit à Montréal au Québec où il intègre le cursus de la maîtrise en danse à l’Université du Québec à Montréal.
Au Québec, Julien collabore comme danseur pour différents artistes et compagnies comme Geneviève Gagné, Snövit Hedstierna, Georges Stamos, James O’Hara, Nicolas Zemmour, Virginie Brunelle, Simon Ampleman, Sylvain Émard, la compagnie de danse Sursaut, la compagnie Axile, Labokracboom, Prima Danse et Les Jardins Chorégraphiques.
Tout au long de son parcours en danse, Julien se forge aussi une expérience importante dans l’enseignement de la danse. Il intervient dans plusieurs écoles de danse à Montréal (Studio Danse Montréal, UQÀM, École de Ballet d’Anjou, Scream Danse Academy, Ballet Ouest, CPE André Laurendeau) et aussi à Sherbrooke (RQD, Sursaut).
Membre-fondateur du Rorqual, Julien se dévoue depuis plusieurs années à la chorégraphie qu’il développe comme outil afin de créer des œuvres ludiques et sensibles qui interrogent notre rapport aux souvenirs et à l’être-ensemble. Il s'inscrit dans une dynamique de collaboration où l'échange d'idées et l'enrichissement mutuel sont au cœur de sa pratique. Les œuvres de Julien, qu'elles soient présentées dans des festivals ou dans des espaces plus intimes, se caractérisent par une volonté de rendre la danse accessible et de créer des expériences immersives pour le public.
À travers des projets tels que Ma chère Lucette (2021), Stabulum (2022) et Les Bestioles (2024), Julien démontre une capacité à fusionner la danse contemporaine avec la théâtralité et la musique, toujours dans le but d'interpeller et de toucher le spectateur. Son art interroge les mécanismes de la mémoire collective tout en célébrant la diversité des expériences humaines.